CUCSG
Comité des usagers des centres de santé de Grenoble
Feuille de santé N°13 de juillet 2009
Éditorial
LES CENTRES DE SANTÉ DE GRENOBLE
SONT-ILS EN BONNE SANTÉ ?
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Après beaucoup de difficultés et plusieurs années d'effort pour tous ceux qui y sont impliqués, on peut dire que les caps les plus périlleux ont été franchis, et que l'on s'oriente de plus en plus vers une pérennisation des financements et du fonctionnement des Centres de Santé, même si ce n'est pas encore tout à fait gagné. Ce qui est remarquable, c'est que ce relatif et fragile équilibre se réalise en pleine situation de crise nationale et mondiale, alors que de toutes ports s'accumulent restrictions et disparitions d'emplois, d'entreprises et d'associations. Or, ce que les usagers ne savent pas toujours, c'est que les Centres de Santé sont gérés par une structure associative (AGECSA = Association de Gestion des Centres de SAnté), dirigée par un Conseil d'Administration composé d'élus de la Ville de Grenoble et du Conseil Général, élus du personnel et de la Commission d'Établissement, élus des usagers, et différents représentants des institutions telles que CPAM, DDAS, CCAS, CHU, etc._ mais qui siègent bénévolement. Il n'est jamais fait non plus de communication sur la charge de travail et la pression énorme que doivent affronter en permanence l'ensemble des personnels médicaux et paramédicaux (infirmières, kinés, orthophonistes, etc...), mais aussi la direction, l'administration et l'accueil, en proie à des difficultés récurrentes structurelles et conjoncturelles, à régler le plus souvent dans l'urgence. Et malgré cela, les Centres de Santé atteignent leur objectif principal : soins et prévention pour toute la population qui vient en confiance y chercher santé, écoute et conseils. bans un autre registre, les administrateurs font tout leur possible pour trouver les meilleures solutions pour les questions financières, de gestion, d'informatique, et autres, mais aussi pour les missions de recherche, d'enquêtes, et de prévention. Que toutes ces personnes soient ici chaleureusement remerciées pour leurs efforts, leur engagement, et leurs résultats ! Jean-Michel Ignace
INFORMATIONLe prix des médicaments remboursés en France, est encadré et fixé par la Sécurité Sociale.Quand celui-ci n'est plus remboursé, le laboratoire fabricant décide seul du prix auquel il vend son médicament au grossiste desservant les pharmacies ou directement aux pharmacies. |
S'applique alors la loi -du marché : en achetant en grosse quantité, le pharmacien bénéficie d'importantes remises et de délais de paiement lui permettant de vendre à prix bas, tandis que la pharmacie qui vend peu de produits non remboursés sera obligé d'acheter au prix fort par l'intermédiaire de son grossiste ; d'où la disparité entre les petites et grosses pharmacies. Auparavant, tous les prix étaient fixés; donc le client pouvait acheter son médicament, son lait pour bébé ou son produit de parapharmacie au même prix dans toutes les pharmacies françaises ; aucun quartier n'était défavorisé par cette loi du commerce. P.G.
Remboursements Sécu : le grand flou ! Il nous parait utile de repréciser les retenues pratiquées par la Sécu dans nos feuilles de remboursement, pratiquement incontrôlables. La franchise médicale Cette franchise s'applique aux médicaments, 0,50€ par boîte, aux actes paramédicaux, infirmier, kiné, orthophoniste ... 0,50€ par acte et aux transports sanitaires, 2€ à chaque usage, dans la limite de 50 €uros par an et par personne. La participation forfaitaire D'un montant de 1€, elle s'applique à toutes les consultations ou actes réalisés par un médecin, ainsi qu'aux examens radiologiques et aux analyses biologiques en laboratoire, dans la limite de 50 €uros par an et par personne. Ces deux retenues se cumulent et le montant global maximal est de 100 €uros par an. Les forfaits • Forfait de 18 euros pour chaque acte dont le montant est égal ou supérieur à 91€. • Forfait hospitalier : 16€ ne sont jamais pris en charge par la Sécu. Certaines Mutuelles remboursent ces forfaits. Contrôle de ces retenues Il est pratiquement impossible de contrôler ces retenues, notamment les dépassements des limites annuelles. Nous sommes obligés de faire confiance à la saisie des données et au logiciel utilisé par la Sécu (sources possibles d'erreurs) C'est surtout flagrant pour les patients en ALD (affections de longue durée) qui ont recours à des actes médicaux périodiques fréquents. Exemple : médicaments, prises de sang, analyse en laboratoire, kinésithérapeutes, visites de contrôle chez desspécialistes, dialyses, etc ... Georges Vincent
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PREVENTION
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Ce qu'il faut savoir
sur le cancer colorectal Le cancer colorectal est une tumeur maligne de la muqueuse du côlon ou du rectum. Le côlon et le rectum constituent la dernière partie du tube digestif, aussi appelée gros intestin. Cette maladie est responsable de 17 000 décès par an. C'est la 2ème cause de mortalité par cancer, après celui des poumons. Le pic de risque pour développer ce type de cancer se situe entre 50 et 74 ans. Le dépistage généralisé et gratuit (test type Hémocult ...) peut faire reculer la mortalité. Source : Institut national contre le cancer. Bonne santé mutualiste — Revue trimestrielle d'Entis Les Mutuelles de l'Être — N°44 — Janvier 2009 Dépister le cancer colorectal : à partir de 50 ans, c'est important ! Le cancer colorectal (ou cancer de l'intestin) peut être dépisté tôt. Rare avant 50 ans, la fréquence de ce cancer augmente ensuite rapidement. C 'est la deuxième cause de mortalité par cancer en France. Un dépistage simple et gratuit Le cancer colorectal se développe lentement, le plus souvent à partir de petites lésions appelées « polypes ». Certaines vont grossir, se mettre à saigner et peuvent évoluer en cancer. Le test de dépistage consiste à prélever chez soi un peu de selles, puis à les envoyer à un centre de |
lecture agréé. Indolore, facile et rapide à réaliser, ce test permet de déceler d'éventuelles traces de sang rarement visibles à l'oeil nu. L'utilité d'un dépistage précoce Si ce test se révèle positif (seulement 2% à 3% des cas), cela signifie que du sang a été détecté dans les selles et qu'une coloscopie (examen d'exploration de l'intestin) sera nécessaire. Celle-ci peut révéler un cancer (10% dés cas). Plus tôt il est découvert, mieux il peut être traité. Si le test est négatif, il devra être renouvelé tous les deux ans pour un dépistage efficace. Si vous vous posez des questions, parlez-en à votre médecin traitant, il saura vous conseiller. Le dépistage en pratique • Vous avez entre 50 et 74 ans ? Un courrier vous invite à retirer un test de dépistage auprès de votre médecin traitant, lors d'une prochaine consultation. Votre médecin vous remet le test et vous explique comment faire, s'il juge qu'il est adapté à votre situation. La consultation est remboursée au taux habituel. Réalisez le test à domicile. Puis envoyez-le dans l'enveloppe pré-affranchie. La lecture du test est prise en charge à 100% par votre caisse, sans avance de frais. Les résultats vous sont envoyés, ainsi qu'à votre médecin traitant, dans un délai de 15 jours. Source : La lettre aux assurés de l'Assurance Maladie.
Jean-Michel Ignace |
VIE DU COMITE
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Un membre élu du C.A. a dû partir pour raison de santé. Avant l'Assemblée Générale du Comité des Usagers, nous sommes prêts à accueillir tout adhérent qui voudrait nous rejoindre et donner un peu de son temps pour la vie du Comité des Usagers. |
Contact : • par mail : usagers.centresante@free.fr • par courrier avec vos coordonnées à : Comité des Usagers des Centres de Santé 64, Place des Géants — 38100 Grenoble Par avance, merci et bienvenue ... le CA du CUCSG
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NOM : Prénoms : (Toute la famille) Adresse : Code Postal : Centre de Santé : Montant de l'adhésion : • Individuelle de 1 à 5 € • Familiale : de 6 à 10 € <« Journal distribué gratuitement aux adhérents du Comité des Usagers
et aux professionnels des Centres de Santé de Grenoble »
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Comité des Usagers des Centres de Santé
Centre de Santé — 162 Galerie de l'Arlequin 38100 Grenoble — mail : ca@asso-cucsg.fr Directeur de publication Christian Cotte |
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